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TU VEUX SAVOIR QUOI DE MOI ?
De toi à moi _ ce qui est là _ infiltration personnelle en public.
8 au 16 novembre 2013
Sous un événement Facebook, je questionne mon entourage à démystifier ma condition.
C'est ici que ça se passe: https://www.facebook.com/events/716321635063235/
Ici, avec toi !
Ne faisant plus de distinction entre "le" et "le" de ce qui "m'anime "et de ce qui "anime" ma vie / ma pratique, je te pose une simple question:
" TU VEUX SAVOIR QUOI DE MOI ?"
JE VOUS INVITE À LAISSER EN COMMENTAIRES, ici-bas, VOS QUESTIONS LES PLUS PROFONDES SUR MA CONDITION = travail + social + intime + imagine... tsé veux dire... !...
... genre:
Evelyne, je me suis toujours demandé si :
Tu existes pour faire de l'art ?
Evelyne, t''en es où, maintenant, avec tes trucs ?
Quand est-ce que tu as vu rouge la dernière fois ?
Y a-t-il des moments pastel dans ta journée ?
T'alimentes-tu avec des tubes ?
Avais-tu un père ou une mère pour soutenir ton bronzage ???
Es-tu végétarienne lorsque tu marches sur le trottoir ?
Pourquoi as-tu rêvé à moi en allant chez le médecin ?
Quand tu dessines, utilises-tu du fusain ?
Est-ce que ça sent bon quand tu tricotes ?
Je n’ai jamais été chez toi pour noël, pourquoi ?
TU ME CONNAIS ! Mais y'a quand même UN truc qui manque pour informer ta mère à mon sujet ?
V'là ta chance !
Je réponds à toute question sur ma condition, laissée en commentaire, ici bas...
RAISON ?
Le public, il est public pour quel public ?
RENDEMENT ?
Si la question est profonde, je plane !
* Trucs et astuces non compris...
GROS MERCI D'AVANCE sur ta volonté libertine à te questionner !/
" TU VEUX SAVOIR QUOI DE MOI ?"
JE VOUS INVITE À LAISSER EN COMMENTAIRES, ici-bas, VOS QUESTIONS LES PLUS PROFONDES SUR MA CONDITION = travail + social + intime + imagine... tsé veux dire... !...
... genre:
Evelyne, je me suis toujours demandé si :
Tu existes pour faire de l'art ?
Evelyne, t''en es où, maintenant, avec tes trucs ?
Quand est-ce que tu as vu rouge la dernière fois ?
Y a-t-il des moments pastel dans ta journée ?
T'alimentes-tu avec des tubes ?
Avais-tu un père ou une mère pour soutenir ton bronzage ???
Es-tu végétarienne lorsque tu marches sur le trottoir ?
Pourquoi as-tu rêvé à moi en allant chez le médecin ?
Quand tu dessines, utilises-tu du fusain ?
Est-ce que ça sent bon quand tu tricotes ?
Je n’ai jamais été chez toi pour noël, pourquoi ?
TU ME CONNAIS ! Mais y'a quand même UN truc qui manque pour informer ta mère à mon sujet ?
V'là ta chance !
Je réponds à toute question sur ma condition, laissée en commentaire, ici bas...
RAISON ?
Le public, il est public pour quel public ?
RENDEMENT ?
Si la question est profonde, je plane !
* Trucs et astuces non compris...
GROS MERCI D'AVANCE sur ta volonté libertine à te questionner !/
Voici la retranscription des questions et des réponses suite à la fin de l'événement,
pour compléter ce projet.
pour compléter ce projet.
Est-ce qu'il t'arrive
d'avoir peur. Si oui, quelles sont tes peurs ?
Oui, il
m'arrive d'avoir peur. De ressentir une forte inquiétude, d'alarme, en présence
ou à la pensée d'un danger... Je sais que j'ai eu peur: du chat qui voulait
traverser l'autoroute devant moi jeudi dernier; des cris de mon enfance;
d'expériences existentielles qui ont failli me ramener à la mort; d'imaginer
qu'il y a encore le pire qui existe...
Quand tout
s'écroule, quoi faire ?
Ramasser les miettes pour éviter de suffoquer et absorber (voir) cette
nouvelle lumière libérée pour éclairer ce qui vient.
T'arrive-t-il
d'avoir des moments où il n'y a rien à dire, rien à créer, rien à penser ?
Je ressens le plaisir (satisfaction) quand il n'y a rien à dire, rien à
créer et rien à penser. Oui, et je suis à la recherche de ces moments. Si je
parle, si je crée et si je pense, c'est que la plénitude n'est pas.
Arrives-tu à être
toujours présente? Quelle situation te permet de l'être le plus? Et le moins ?
Non. Je n'arrive pas à être toujours présente. Chaque situation, où je
porte un regard (en continu) vers ce que je ressens, est ce qui me permet
d'observer ma présence et donc, de "l'être plus (?)... Chaque situation où
la surprise d'être "ailleurs" fait surface me donne l'occasion
d'observer des éléments qui entrave ma présence d'être là. Mais, je n'ai pas
"identifié", encore, ce qui me permet de l'être moins (d'être moins
présente).
Et que penses-tu de
l'absence ?
Comme une errance, comme le brouillard qui avance, il se peut qu'une
autre présence m'absente de ce que je ressens. Lors du retour, je ne peux que
constater ce qui se déplace en moi par cette occupation de non-présence. Une
occasion de plus d'observer en moi naît.
Que fais-tu
quand tu es perdue (intérieurement) ?
Quand je prends connaissance que je suis perdue intérieurement, je
recule, j'attends _ je me dis qu'il était temps! _ Avant que je tombe. Je le
perçois comme une falaise devant moi, ce moment où j'en prends connaissance. Un
sentiment d'isolement et de nervosité _ j'arrête _ je lis _ j'écris _ je dors _
je respire. Dans mes moments de perditions, j'agis comme une esseulée prête à
courir dans tous les sens et à prendre tout sur moi, de garder tout _ je
n'expire plus (souffle) et deviens aveugle. Je pratique (du moins, je
m'applique à) la contemplation pour me garder loin de cette falaise.
Pourquoi
as-tu choisi de faire des enfants ?
J'ai choisi d'être avec celui, avec qui j'ai découvert (surprise !) que
je pouvais désirer mettre au (de ce) monde un souffle de plus (le deuxième
enfant vient parce que de le premier a réveillé des valeurs insoupçonnées en
moi _ surprise !). Autrement dit, une occasion m'a permis de me redécouvrir.
Mon choix a donc été de poursuivre cette découverte...
Si tu te
mettais dans l'attitude de l'écriture automatique durant quelques lignes quels
seraient tes mots ... go !!! Ici et maintenant !!
Un soir, non, j’avais. C’est quand même intéressant, je ne suis pas
fatigué ce matin. Une multitude _ des gens _ deux trucs orange qui m'attendent
sur la tablette. Faut _ bon go. La page qui roule son rebord, l'autre qui fait
semblant j'écoute le vent sortir de dehors. Tiens, la laveuse est finie... 3, 4
les pieds sur terre, beau comme amande je me demande. Module _ c'est enivrant
pour contempler sa variété des balcons désertés qui plongent bien y penser _
hourra, pas là... j'ai cueilli du pissenlit mon lapin tu ne mangeras pas mes
yuccas ! Ils n'ont pas fleuri, l'étang est gelé, il reste la mangeoire _ bon.
Accoté comme ça, c'est rose sur papier un œil sur ballon avec sa tuque ça
pousse comme des fois oups... un nœud, c'est fameux doucement ça grafigne _
droiture pesante et toc tic toc bouteille au sourire vert portfolio à apporter
faire de la place OK
Evelyne, que
vois-tu quand tu regardes quelqu'un pour la première fois? Qu'as-tu vu de moi /
en moi ?
De la porosité, une réceptivité, un regard aussi, ce qu'il y a. J'ai vu
de toi un horizon, là où on n'y est pas, mais visible par sa
grandeur.
Evelyne, je
me suis toujours demandé si tu ne le faisais pas qui le ferait? Si tu étais
volatile où te poserais-tu? Si tu cuisinais une recette avec un livre de cuisine,
qui t'espionnerait? Est-ce que tu sens le changement et quelle forme prend-il
sous tes mains? Dans l'autre vie, celle dans laquelle on s'est connue la
première fois, je ressemblais à quoi ?
Si je
ne le faisais pas, il en reviendrait à celui qui prend mon chemin de le faire.
Si j'étais volatile, j'aimerais me poser aussi haut que (sur) la lune. Si je
cuisinais une recette avec un livre de cuisine, l'espion (qui?) le fou du roi
!, pour qu'il puisse avoir un truc de plus pour faire rire de lui ! Quand le
changement se fait sentir sous mes mains, il brûle comme un éclair. Quand on
s'est rencontré, pour la première fois, dans l'autre vie, tu portais ce voile
qui te permettait de marcher sur l'eau, tu ressemblais à la curiosité.
Si tu avais
le choix entre la nuit ou le jour, quelle couleur choisirais-tu ?
J'aimerais bien pouvoir absorber toutes les variations... entre la nuit
ET le jour. Je choisis la nuit pour son intensité _ l'infini du noir me permet
de prendre une amplitude d'énergie sans pareil. Je choisis le jour pour son
chaud frétillement et sa capacité à régénérer la nuit.
Pourquoi
choisis-tu de vivre alors que tu pourrais choisir de mourir ?
Effectivement. Ce qui m'habite déplace tellement le mystère que c'est
peut-être là la voie de la fin. Cependant, l'ancre en moi qui touche le fond
me laisse du lousse pour naviguer sur des vagues magnifiques. Alors, j'explore
tant que la chaine tient.
Ah, je crois que je
me suis fait mal comprendre. Je considère le fait de vivre comme un choix,
puisqu'on pourrait en tout temps choisir de mourir. Alors, pourquoi choisis-tu
de vivre ?
Est-ce que je
comprends que c'est pour naviguer et explorer les vagues magnifiques que tu
vis ?
La mort, c'est l'ancre en moi, en permanence (je la ressens lourde,
tranchante et profonde qui s'enfonce encore et encore). La vie, c'est le
mystère (en suspension) à la chaine de l'ancre. Tant qu'elle est là (la
chaine), j'explore son mystère (la vie)...
Quels sont
les moments où tu sens que tu t'éloignes de ta pratique, autrement dit, où se
situe ta vulnérabilité ?
"Les" (en
vrac et non exhaustif): - lorsque j'efface une minutie pour en refaire une
autre; - lorsque l'énergie de mon attention se dissipe ou quand j'oublie de
regarder en moi d'abord; - lorsqu'il fait froid; - lorsque je touche
(réagir/prendre connaissance) à une limite intérieure méconnue.
Combien
d'anneaux pourrais-tu porter, s'il n'y avait que de la ficelle ?
La
ficelle s'use à la longue. J'aurais à refaire le lien (donc en porter
plusieurs) aussi longtemps que l'union existe scellée par de la ficelle. Mais,
j'aime bien l'idée dans porter des grosses, de m'en entourer de plusieurs à la
fois ou de voir celle que les autres ne peuvent percevoir, car elle n'apparaît
qu'à moi (bien que le sujet est universel, le lien demeure unique à chacun).
(Peu importe
le sujet) Si tu ne devais faire qu'un seul choix, lequel choisirais-tu?
Contempler.
Es-tu fière
de toi?
J'ai
rencontré un ennemi, et j'ai réalisé que c'était moi. Face à l'épreuve,
j'espère trouver un ami en moi, demeurer ouverte et contempler l'émergence. En
cela, je souhaite être gratifiante.
Quel est ton
plus grand plaisir?
Le
partage d'un câlin, celui qui fusionne l'énergie.
Et dans
ta pratique artistique?
Ça
demeure dans la fusion d'énergie, de ce qui me relit à ce qui se passe, à ce
que je touche, à ce que je vois... Quand ça passe à travers moi, j'éprouve le
plus grand plaisir _ c'est aussi ces moments qui définissent ma pratique.
Quelle est ta
définition de la beauté?
Tsé le
p'tit truc pas rapport, mais qui fait que dans l'ensemble tu vois les choses
profondément, ça se révèle à toi, une présence qui goûte au mystère.
Une odeur que
tu rends triste, sans raison particulière.
C'est
une odeur bien précise que j'ai humée intensément à 15 ans, mais je n'arrive pas
à la retrouver. C'est une odeur de poivre sucré intense avec un je ne sais quoi
de plus. Du fait que, depuis que je ne me retrouve plus à la sentir, je suis
triste à son souvenir, sans raison particulière.
Est-ce qu'il
t'arrive de ressentir de la haine envers quelqu'un?
J'ai
grandement haï quelqu'un, oui.
T’autorises-tu
la permission, parfois, d'être méchante?
Je ne le
perçois pas comme une autorisation. Oui, parfois.
Dis-moi, la
dernière fois que tu t’es pété l’orteil sur un coin de meuble, après la douleur,
la sensation d’être maladroite, la rage... Quelle a été ton émotion et qu’est-ce qu’elle
t’a apporté ...
Le
problème avec mes orteils, c'est les gens qui marchent dessus. Une fois, le
gros orteil est devenu bleu et j'en ai perdu l'ongle... Les meubles, j'arrive à
les contourner... Je ne me rappelle pas la dernière fois que cela m'est arrivé.
Récemment, ce sont les fleurs du tapis avec lesquelles je danse le moins bien,
mais y'a toujours moyen d'imaginer une chorégraphie nouvelle pour l'occasion.
Quelle est ta
façon préférée de faire l'amour?
Quand la
brûlure s'installe par surprise et qu'elle s'exécute pour augmenter avec
passion, peu importe l'espace.
Dis-moi,
qu'est-ce qui te procure la plus grande énergie vibratoire et d’où, ou de quoi
...
La plus
grande reste à découvrir, j'imagine. Je suis sensible à ce qui se dégage de
chaque élément sur mon chemin. Cependant, j'ai croisé, il y a quelques années,
un sentier similaire au mien. Et les personnes qui allaient sur ce chemin m'ont
fait trembler pour découvrir un autre univers. Cette énergie provient de tout
et de rien (sans jugement) elle est toutefois donnée sans attente. C'est peut-être
là, sa source.
Quel est le
questionnement ou qu'est-ce qui est arrivé naturellement pour arriver à un
certain dépassement de la surface, du cadre, du rectangle?
Une
croissance organique lorsqu'elle est à l'étroit, comme la plante dans un pot,
demande l'interaction d'autrui pour prendre de l'expansion. Si la plante se
trouve à la surface, comme l'orchidée sur l'écorce, elle s'agrippe sans pour
autant arrêter d'aller vers (répondre à) ses besoins.
Aimerais-tu
que l'on chasse un pigeon dans un parc ensemble et que l'on apprête ensuite le
volatil pour finalement le manger en écoutant de la musique classique?
Tout est
possible. Mais pour apprécier cette aventure, il nous faudra aller vers le
pigeon, le découvrir, l'absorber en laissant aller ce qui résonne sans mettre
fin à ce qui est.
Quel est ton
plus noir secret ?
Ce qui
se dit n'est noir qu'avant d'être révélé à la lumière.
Comment
définis-tu l'inconnu?
Ce qui
est devant moi, sans pour autant se révéler à travers mes perceptions.
Donc
l'inconnu pour toi c'est le présent?
Le
présent que je vois, je le connais. Je ne vois pas le tien, donc il m'est
inconnu... oui, une question d'angle pour savoir. _ Envie de
rajouter: l'inconnu est inconnu, pourvu qu'il résiste à la définition ?
Est-ce qu'il
y a eu un jour où tu as cru atteindre l'illumination et que ce sentiment est
ensuite resté et a changé ta vie ou tu as toujours été comme ça?
J'ai
couru vers un gars, un jour, j'en suis éblouie aujourd'hui, tellement que je ne
peux distinguer encore pourquoi !?? J'ai ragé, devant un autre gars, en 2006,
qui ne saura jamais pourquoi il illumine ma pratique à jamais !
Pour toi
chère Evelyne, que te procure la création outre l’œuvre elle-même ... Quel que
soit le type d’œuvre ...
L'œuvre
est un produit qui me surprend encore. La création me procure le goût d'exister
encore !
Où prends-tu toute cette énergie qui t'anime et te porte? Dans la
nourriture, dans ton contact à l'autre, dans l'eau?
Une part
dans les particules qui nous sépare, et l'autre, dans celles qui communiquent entre
nous, sans me le dire.
Il est 8h55, mardi
matin, le 19 novembre 2013.
Je suis ici et là.
À chacun de vous, questionneurs de mes états, je vous suis des plus reconnaissantes d'avoir suscité en profondeur la réflexion entre nous.
Je vous souhaite une bien belle jasette, avec votre mère, à mon sujet.
Il est 9h06 maintenant.
Je ferme ce projet.
Au grand plaisir d'échanger encore avec vous autrement !
Merci...
Je suis ici et là.
À chacun de vous, questionneurs de mes états, je vous suis des plus reconnaissantes d'avoir suscité en profondeur la réflexion entre nous.
Je vous souhaite une bien belle jasette, avec votre mère, à mon sujet.
Il est 9h06 maintenant.
Je ferme ce projet.
Au grand plaisir d'échanger encore avec vous autrement !
Merci...